Il suffit d’ouvrir notre Instagram ou notre Facebook pour voir apparaître un « mème » du groupe jewbuzz.
Pause : qu’est ce qu’un mème ?
On a tous entendu au moins une fois ce terme sans en saisir complètement le sens, sans oser demander ce que c’était (si si « mème » moi).
Selon la définition large du terme, il s’agit d’ « un élément ou d’un phénomène repris et décliné en masse sur Internet » (Source : Wikipédia). Pour être plus précise, lorsque vous voyez une image ou une vidéo détournée de son sens premier avec un côté humoristique, il s’agit là d’un mème !

Devenu leader en tant que média juif de divertissement et premier influenceur juif francophone sur internet, jewbuzz continue sur sa lancée trois ans après sa création, avec plus de 100 000 abonnés sur les réseaux sociaux. La marque lance aussi jewbuzz israël et la nouvelle née dans la famille fait son apparition : jewbuzz meufs !
Alors qui se cache derrière le logo au rabbin bleu et blanc ?
On rembobine jusqu’à 5 ans en arrière : Il s’appelle David Krief, est issue d’un master en marketing digital à Paris avant d’être freelance dans ce domaine. Mais c’est en 2015 qu’il fait le grand saut en Israël.
2017 : une idée qui ne blague pas ?
« À la base, avec des copains on s’envoyait beaucoup de blagues, de mèmes sur Whatsapp et on les détournait parfois version feuj. Je me suis dit pourquoi on ne ferait pas quelque chose d’officiel ? Autant partager ! »
Combiné avec son envie de monter un blog humoristique juif, David Krief lie ses deux idées et crée jewbuzz. Site internet, marketing, charte graphique : il s’occupe de tout et partage via la page Facebook associée les articles du site.
Si certains se posent alors des questions sur les noms qui apparaissent en bas du mème, il s’agit là de contributeurs qui envoient des blagues, repartagées avec crédit.
Au rythme d’une blague par jour, le compte devient viral et acquiert rapidement une notoriété avec plus de 10 000 abonnés en quelques semaines sur Facebook, avant de passer sur Instagram, réseau social qui monte également : jewbuzz est né.
jewbuzz, c’est quoi ?
Aujourd’hui c’est une communauté de plus de 100 000 abonnés (principalement les 16-34 ans) comprenant jewbuzz israël et jewbuzz meufs. Blagues, concours et bons plans 100% « Jew » composent l’ADN de la famille.

Golda : David, Pressentais tu l’engouement de jewbuzz dès sa création ?
David: À l’origine, c’était pour le « fun ». Dès l’instant où j’ai lancé le projet j’y ai vu un réel potentiel. Il s’agit d’un contenu original, sympa et soigné qui plaît. De là je me suis dit qu’un marché s’ouvrait. Un premier annonceur m’a contacté pour de la pub, et ainsi de suite.
Aujourd’hui on travaille avec une cinquantaine de partenaires tels que EL AL, Taglit, l’Agence Juive, André Krief, 123Cacher… marques déjà présentes au sein de la communauté.
Golda : Tu n’as pas eu peur de l’effet « boîte à pubs » ?
David : ça aurait pu mais on a opté pour une stratégie publicitaire de type « native ». C’est à dire qu’avec le native advertising, c’est de la publicité intégrée au contenu lui même, de sorte à ce que ce ne soit pas que de la pub mais aussi des recommandations et conseils de notre part. Nous rédigeons tout, de ce fait nous maitrisons ce qui est diffusé.
Golda : En parlant de pub, que propose le groupe jewbuzz ?
On a plusieurs types d’offres, que ce soit pour augmenter la visibilité, la notoriété, le trafic, les abonnés ou l’image de marque. On propose principalement des jeux-concours ce qui permet de faire bénéficier au gagnant d’un cadeau et offre au partenaire une meilleure visibilité qu’il peut convertir par la suite. Aussi on présente « des stories », qui permettent de rapidement propager un message, une offre ou d’informer sur un évènement à plus large audience. Une véritable stratégie est mise en place selon l’objectif de l’annonceur.
Golda : Cette audience comprend aussi plusieurs célébrités…
David : Gad Elmaleh, Kev Adams, Stéphane Legar, Valérie Bénaïm, Cyril Benzaquen, Max Boublil, Malik Bentalha… et même Isabelle Balkany nous suivent en effet. Notre prochaine cible serait Cyril Hanouna qui on le sait, rit déjà de nos posts.
Golda : une journée type chez jewbuzz ça donne quoi ?
David : Twitter au réveil et le soir avant de dormir pour analyser les tendances, regarder ce qui buzze. Sinon les journées ne se ressemblent pas mais comprennent du graphisme, du community management, de la recherche de nouvelles idées pour offrir du contenu de qualité et bien sûr l’entretien de la relation-client. Le travail est constant.
Golda : on finit sur une note d’humour, ton mème favori ?

Facebook, Instagram… et après ?
D’abord sur Facebook mais aussi sur Instagram, il est également possible de suivre les blagues et actualités sur Twitter et désormais sur Tik Tok, le réseau social du moment.
Un contenu riche, une communauté dynamique et engagée, un soupçon de légèreté, le tout géré avec professionnalisme : telle est la recette du groupe jewbuzz.
À savoir : d’autres marque sont rattachées au groupe jewbuzz tels que jink qui diffuse de la culture juive et israélienne sous forme de « flash », monsieur cacher, petit nouveau qui nous propose des concours pour gagner des restos, et milim, qui partage des citations inspirantes issues de la pensée juive. D’autres projets sont en cours pour agrandir la généalogie, on va garder encore un peu de mystère là-dessus mais on reste attentifs…!